Quand lEcosse et lAmérique se rencontrent
pour un disque cela donne Ballad of the broken seas; un moment
magique de complicité entre lex-chanteuse de Belle
and Sebastian et Mark Lanegan chanteur des feu Screaming Trees
et de Queens of The Stone Age.
Après une confrontation fortuite suite à un concert
des Queens of The Stone Age à Glasgow, Mark Lanegan qui
a du nez et du coffre à en revendre, déclara sa
flamme à ladorable Isobel si douce et gracieuse,
lui demandant sil était possible de faire un album
« together ». La dame enchantée par cette doléance,
regagna ses pénates pour écrire une série
de chansons en faveur de ce projet quelle trouvait excellent.
Après une série de courriers entre les deux tourtereaux
dans leurs continents respectifs, la belle et la bête se
retrouvèrent à Los Angeles pour immortaliser et
enregistrer ce disque notoire qui se devait dêtre
les deux faces dune pièce de monnaie. Janus as tu
du cur ? Oui ! répondent en cur Campbell et
Lanegan.
Dun coté la voix rauque et brute de lanimal
masculin et de lautre langélisme faussement
naïf de la jolie blonde exprimant la féminité,
font mouche. Ce disque pris en tenaille par ces deux voix si particulières
peut se classer aussi bien dans le folk-country que dans le soleil
épuré du psychédélisme de la côte
ouest des USA.
Douze titres superbement calibrés et produits par Isobel
y ont trouvé leur place. De Black mountain aux cordes tristes
à The circus is leaving town qui clot cet album, tout est
virtuosité et envoûtement.
La rencontre est consommée et de bien belle manière.
Même la reprise de Ramblin' man de Hank William a sa place
à coté des écrins que la dame a créé
pour sa personne et son bien beau monstre. Un autre album : Milk
white sheetsdevrait suivre fin 2006, plus folk encore. Les
histoires damour ne finissent pas toujours mal : Ballad
of the broken seas en est la preuve.
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