Dès le premier morceau, le tonitruant Love like semtex,
Infadels surprend. Combinant la rage d’un Primal Scream
période XTRMNTR et le beat d'un LCD Soundsystem, les londoniens
laissent pendre leur bave rock dance floor.
Le timide boutonneux complexé des boîtes de nuit
peut se rassurer et tomber la chemise, ce soir, avec le son Infadels,
l'embrasement est au programme. Can't get enough, le deuxième
single du combo, ne déroge pas à la règle.
Sauvage, dansant, arrogant, on voit bien où les gars veulent
en venir, c'est-à-dire prendre le meilleur de Bobby Gillepsie
et faire passer Grand National pour une danseuse étoile
sainte ni touche (Topboy).
Le très Pet Shop Boys : Girl that speaks no words nous
embarque dans une nouvelle galaxie, moins amphétaminée,
qui aurait presque sa place sur la B.O d'une éventuelle
suite de Trainspotting. A ce moment du disque, on croit tenir
une nouvelle bombe, un prétendant sérieux pour une
éventuelle médaille mais voilà, dès
l'entracte (1'20), c'est le coup de barre.
Il faudra attendre un Sunday particulièrement
bien arrangé pour reprendre un peu ses esprits et voir
que chez les Infadels, on prend aussi soin à considérer
la finesse comme un gage de qualité. Stories from the bar,
son intro indo-psychée et son refrain entêtant concluent
l'affaire. Tous les Travolta disjonctés de ce soir sont
priés de quitter l'établissement et de promettre
que la prochaine fois, ils seront encore plus chauds car cette
fois, il n'y aura pas d'entracte.
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plus sur Infadels.
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