Quand un connaisseur comme Quincy Jones dit de Raul Midon qu'il
est un virtuose unique en son genre et qu'il va faire sourire
votre âme, on est en droit de penser que ce premier album
se présente sous les meilleurs hospices et que ce nouveau
talent est voué à connaître le succès
très vite.
Effectivement, Raul débarque avec un premier disque plein
de saveurs mélangeant sa voix de crooner de soul music
à une instrumentation s'inspirant de la pop, du jazz et
même du flamenco et de la musique latine avec pour point
central sa guitare acoustique dont il se sert très bien
avec originalité et sa voix suave.
De plus Raul a reçu la bénédiction de quelques
prestigieux invités comme Stevie Wonder qui vient jouer
de l'harmonica sur Expression of love, ou Jason Mraz qui partage
un duo (Keep on hoping). Mais les surprises ne s'arrêtent
pas là et ce State of mind s'avère être un
album d'un très haut niveau où les mélodies
riment avec richesses harmoniques et mélodies accrocheuses.
Ce jeune auteur, compositeur, guitariste, chanteur, né
d'un père argentin et d'une mère afro-américaine,
crée la surprise avec quatorze chansons splendides pleines
de groove et de chaleur (Waited all my life, Keep on hoping, Expressions
of love, Everybody
) où l'on constate que le jeune
homme a un réel talent (limite un don), et l'on comprend
vite pourquoi beaucoup d'artistes américains ont fait appel
à lui pour la première partie de leurs concerts
: Cesaria Evora, Michael McDonald, Jeff Beck
Rien à jeter sur ce première essai transformé
dès la première écoute, la production est
sobre afin de mieux lui permettre de rayonner sans excès
d'arrangements, et on se prend à apprécier des chansons
faussement simples, d'une efficacité redoutable et qui
vont séduire un très nombreux public aux quatre
coins de notre planète. Avec Raul Midon une nouvelle étoile
est née.
En savoir
plus sur Raul Midon.
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