A l'origine, il y a Michov, Pierre-André et Nicolas, connus pour leur projet expérimental, Electro : lux. Le trio a régalé la Belgique branchée pendant 5 ans, et sa renommée avait atteint quelques initiés français.
Mais leurs productions planantes aux atmosphères dépressives
ont fini par réclamer un pendant souriant. Superlux, c'est
la preuve fournie par eux que le dancefloor les démangeait.
Sorti il y a deux ans outre-Quiévrain, ce Winchester fanfare
est un disque hybride, très réussi, revisitant par
le prisme de la modernité les eighties. Sans nostalgie,
Superlux ressuscite la new wave de New Order avant de célébrer
le rock pur en reprenant le Thunderstruck d'AC/DC, version dance.
Il n'est pas donné à tout le monde de voleter d'hommages en reprises parricides sans vulgarité, d'alterner avec grâce instrumentaux imparables et ballades féeriques, timbre féminin cristallin et voix masculine dépressive. C'est ce que réussit Superlux, enchaînant douze perles sur la corde raide, qui toutes emportent l'adhésion sans entêtement. Imparable et fertile.
Voilà qui confirme la vitalité d'une scène belge qui, d'un genre à l'autre, semble parmi les plus novatrices.
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plus sur Superlux.
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