Quatre ans séparent cet album du précédent.
Qu'ont donc fait Léoparleur pendant ces années,
pendant que d'autres ont enchaîné les productions.
Et bien à l'écoute de leur nouvel opus, nul doute
qu'ils ont affûté leur style, mélangeant un
peu plus les genres.
Les quinze titres sont juste nécessaires pour apprécier
la musique de Leoparleur, tant elle présente des diversités.
Nous nous baladons du rock alternatif (Tout ce qui brille) à
la chanson française (C'est pas que j't'aime) en passant
par la salsa (Le petit frère d'Huguette) ou le flamenco
(El caracol azul).
L'accordéon occupe une place prépondérante
et fait varier les ambiances. Les cuivres apportent eux une touche
colorée supplémentaire. Les voix féminines
et masculines alternent pour donner encore plus de variations
dans une musique déjà bien riche. Les textes occupent
une grande place et renforcent l'image du groupe proche à
la fois de la chanson française et de la musique alternative.
Apres quatre ans de silence discographique, Léoparleur
offre une nouvelle galette ambitieuse, les propulsant en bonne
place sur la scène française alternative. Cet album
est à classer parmi ceux des Ogres de Barback ou Debout
sur le Zinc.
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plus sur Léoparleur.
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