Peter Von Poehl, n'est pas tout à fait un inconnu, puisqu'il
s'est fait connaître avec un 45 tours, Going to where the
tea trees are, mais son parcours n'était pas tout tracé.
Arrivé il y a huit ans en France, le jeune homme (Suédois
du côté de sa mère et Allemand de celui de
son père), rejoint l'équipe de Bertrand Burgalat
et se retrouve sur les albums de Michel Houellebecq ou encore
d'Alain Chamfort.
Mais c'est une carrière en solo qui attire Peter. Il s'attèle alors à l'enregistrement de cet album entre son studio de Berlin et celui de son co-producteur, Christoffer Lundquist (Roxette, Son of a Plumber), l'Aerosol grey machine dans la campagne suédoise, à Vallarum.
Résultat, douze titres qui explorent l'univers de Peter,
à mi-chemin entre une pop sucrée comme A broken
skeleton key et des ballades splendides, comme The story of the
impossible. Le tout est servi par une voix vraiment à part
et une orchestration remarquable où des cuivres et autres
instruments à vent trouvent parfaitement leur place. L'album
est agrémenté de titres des plus originaux comme
The tooth fairy (la petite souris qui cherche les dents sous l'oreiller...)
ou bien Little creatures.
Si le titre éponyme de l'album a connu un succès grâce au bouche à oreille, le public ne saura rester insensible à l'ensemble des compositions de Peter, chacune ayant son originalité, son histoire à raconter.
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plus sur Peter Von Poehl.
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