La scène punk française a toujours su affirmer
son identité, s'affranchissant des influences américaines
ou anglo-saxones. Mais il faut se rendre à l'évidence
que les maîtres du genre sont aujourd'hui outre-Atlantique.
Fickle s'est formé en 2001 dans le sud de la France. Les
cinq membres ont la même passion pour le punk californien
de Green Day ou Offspring. Leur premier album est autoproduit
et sort en 2003. Il reçoit un accueil poli du public et
des professionnels. Il était temps de passer un cran au
dessus, et la rencontre avec Peter Murray ( qui a travaillé
avec Zebda, Silmarils et Dolly) sera déterminante. Il prend
le groupe en main et les signe sur son label.
Leur deuxième album, ID, exprime au mieux toutes les influences
du groupe. Il reprend à son compte tous les clichés
du punk rock californien, qui devient sa référence.
Les rythmes se veulent binaires et rapides. Les voix sont mélodiques
et les refrains sont repris en chur. Le chant est alterné
en français et en anglais.
Pas de répit pour l'auditeur, l'album de Fickle se veut
compact, direct. Pas de superflu, Fickle va tout de suite à
l'essentiel. Certains titres apportent une pause mélodique
bien courte, avant de revenir à un punk rock rapide.
Et oui, les français savent aussi faire du punk à
l'américaine. L'album de Fickle n'apporte pas grand-chose,
si ce n'est offrir une alternative française aux fans du
genre. Et ceux-ci s'y retrouveront, car Fickle est efficace.
En savoir
plus sur Fickle.
|