Après nous avoir conté ses malheurs avec une certaine administration française dans Ma liberté de penser, Monsieur Pagny revient avec de la magie et son Abracadabra d'album. Le Mur, premier single, est très certainement un des titres phares, dans un style rock digne de Demandez à mon cheval.
Plus on avance dans l'écoute de ces onze compositions,
plus les mélodies se font plus douces, plus câline.
Il faut dire que l'artiste s'est entouré d'une équipe
made in France pour la plupart des extraits. On retrouve Daran
pour Le mur, Là où je t'emmènerai, J'ai beau
vouloir et en association avec Miossec pour Ça change un
homme. Enfin, l'incontournable artiste du moment fait également
une pige, il s'agit bien sûr de Raphaël (et Gérard
Manset) pour Comme l'eau se souvient. La patte des deux acolytes
est reconnaissable d'entres tous dès la première
écoute ; des guitares acoustiques sur lesquelles se posent
des choeurs et des claquettes aux accents hispaniques pour accompagner
Florent.
Cet Abracadabra reste toutefois sans réelle surprise, malgré une excellente production, des compositions interprétées avec brio par un artiste dont la voix s'adapte à tous les registres. On retrouve le Pagny d'Ailleurs land, peut-être un brin plus orienté chanson française.
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plus sur Florent Pagny.
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