Si le feu de la nonne en hiver est bien maigre, c'est peut être
que le bois est un peu vert et que la flambée a du mal
à prendre.
Derrière ce patronyme énigmatique se cache un trio
formé de trois jeunes musiciens, Philippe Lemoine au saxophone
alto, Olivier Lété à la basse électrique
et Eric Groleau à la batterie, (Lemoine pour la nonne ?
et L'été pour l'hiver ? peut être un début
de réponse ?) nous propose un disque où une bonne
partie de la musique est improvisée.
Le son du saxophone est souvent tendu et fait grincer les dents,
à d'autres instants le batteur joue avec le bassiste en
attente d'un événement qui n'arrive jamais, la musique
se perd dans un discours sans queue ni tête. Sans guide
l'auditeur se perd dans ce milieu austère, la forêt
en pleine nuit n'est pas plus repoussante.
Dans un marché du disque rassasié était-il
nécessaire de rajouter un enregistrement témoin
d'un groupe qui a le mérite de tenter le tout pour le tout
?
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