Big Mama est
un groupe des plus actifs. Formé en 1996, ils ont deux albums
et des centaines de concerts à leur compteur. Ils participé
à de nombreuses compils dont la série It's a Frenchy
Reggae Party. Quelques mois après la sortie d'Opération
Dancefloor et en plein milieu d'une tournée qui n'arrête
pas de se prolonger, Stéphane, chanteur et guitariste du
groupe a accepté de répondre à nos questions.
Les
influences du groupe sont très diverses, du disco au
reggae. Mais quelle est votre véritable identité
?
On se définit comme un groupe de rock dans sa forme
classique avec guitare, basse et batterie. On puise juste
nos influences dans la musique jamaïcaine, le funk, l'électro
Pour résumer, nous sommes un groupe de rock ouvert.
Vous
passez une bonne partie de l'année sur les routes,
qu'est ce qui vous pousse à faire tant de scène
?
|
|
La bonne question
serait en fait, qu'est ce qui nous retiendrait de ne pas le faire
? La réponse serait rien. On a la chance d'avoir des opportunités
pour jouer un peu partout, et c'est ce qui nous plaît.
N'y
a-t-il pas aussi une raison financière ?
Pas du tout. Si on voulait gagner de l'argent, on ne ferait pas
de musique. Aujourd'hui nous sommes intermittents du spectacle,
nous pouvons en vivre. Mais cela reste des revenus plutôt
précaires. Nous ne faisons des concerts que par passion,
et non par calcul financier.
|
Avec
tout ce temps passé sur les routes, comment se passe
la composition et l'enregistrement d'un album ?
Chacun travaille dans son coin, puis amène ses idées
en répétition. Ensuite tout le monde apporte sa
contribution à l'idée de départ pour en
faire un travail collectif. Il nous a fallu 5 mois pour composer
et enregistrer le dernier album. On a donc dû arrêter
de tourner pendant ce temps-là. |
De
quelle manière le groupe a-t-il évolué depuis
Awaneutchize ?
C'est devenu beaucoup plus rock. Il y avait déjà une
base rock, mais nous avons un second guitariste, Sébastien,
qui apporte plus de puissance. De plus le délire scénique
de " musique à paillettes " a été
mis de côté. Cela correspondait à une période.
C'est sans calcul. On voulait passer à autre chose. Nos influences
sont toujours puisées dans pleins d'univers différents
mais la base rock du groupe s'est beaucoup plus affirmé sur
le deuxième album.
Opération
Dancefloor est sorti il y a quelques mois. Comment a-t-il été
accueilli par le public et les médias ?
Suite
|