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Votre musique sur " Pièce montée des Grands jours " s'est éloignée des cordes pour aller vers le blues américain ?
Oui, j'avais envie de quelque chose de plus cru, de plus attractif.

On vous compare souvent à Charles Trenet ?
Cela me fait plaisir. Mais je crois que maintenant j'en suis assez loin quand même, hormis le fait que j'écrive en français et que j'utilise des rimes. Quand on écoute " Deux pieds " ou " Diane de Poitiers ", ça n'a pas grand chose à voir avec lui.

Par contre, il est impossible de vous classer dans une famille de chanteurs, vous êtes atypiques ?
J'essaye. Ce qui est intéressant dans ce métier, c'est de proposer quelque chose d'original, de prendre partie, de noircir le trait et de lutter contre le flou. Je n'ai pas envie que tout se ressemble, je n'ai pas envie de ressembler à tout le monde.

Vous avez un style bien à vous, qui vous apporte le succès et paradoxalement, vous n'avez pas de clones qui essaient d'être " les nouveaux Thomas Fersen ". Seriez-vous inimitables ?
Peut-être. Ou peut-être que cela ne tente personne. Je pense qu'il y a des gens qui font des disques, des mecs plus jeunes que moi et qui m'ont un peu écouté. Tout du moins, c'est ce qu'ils disent. C'est à eux qu'il faudrait poser la question.

J'aimerais savoir pourquoi dans votre chanson " deux pieds ", vous vous excusez d'être paresseux ? C'est une tare que vous essayez de vaincre ?
Non, c'est un personnage qui se fait engueuler un point c'est tout !

Ce n'est jamais une chanson qui vous caricature ?
Si, il y a toujours un point de départ autobiographique sinon cela ne m'intéresse pas. J'aime la gratuité dans la chanson, mais cette gratuité là me gène. Par exemple dans " Pièce montée des grands jours ", bien sûr c'est le gâteau de mariage à plusieurs étages, mais c'est également un souvenir de réunions de famille quand j'étais enfant, une tante venait fraîchement affublée d'une haute coiffure, on appelait ça : Pièce montée des grands jours. Il y a toujours un lien avec mon histoire personnelle. Après, c'est vrai, je me moque et je dilate. Comme un menteur qui raconte les histoires. Quelqu'un qui repeint un peu le tableau.

Vous êtes le premier à avoir eu la bonne idée de faire chanter Marie Trintignant ? Comment s'est passée cette rencontre ?

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