Denis : Oui,
bien sûr, même si ce disque contient beaucoup de musique
écrite.
Zool : On espère surtout que les gens ne vont pas
seulement s'arrêter sur le travail et qu'ils vont apprécier
la musique pour ce qu'elle est.
Vous
n'êtes que deux, et vous arrivez à obtenir une belle
palette de sonorités.
Denis : Oui, on s'est servi des possibilités du studio
avec le re-recording, j'ai utilisé différents sourdines
et Zool a joué sur différents claviers et synthetiseurs.
L'enregistrement
a-t-il pris beaucoup de temps ?
Zool : Denis est le producteur du disque, et cela nous a
permis de prendre le temps nécessaire. Alors que l'enregistrement
d'un disque de jazz se fait habituellement en un ou deux jours.
Hormis
le jazz, on sent une influence de la musique classique. Vous avez
des compositeurs de prédilection ?
Zool : Oui, c'est évident. Nous avons des goûts
en commun. Les compositeurs français du vingtième
siècle. Ravel, Poulenc, mais je ne vais pas les citer tous,
j'en oublierai forcément.
Denis : J'ai eu une formation classique au trombone et cela
s'entend forcément dans ma façon de jouer.
Votre
rapport avec la scène ?
Denis
: C'est quelque chose de très important, c'est
un travail sans filet, une rencontre avec le public. De plus,
la musique est entièrement acoustique et sans aucun
effet.
Est-ce
Zool qui a donné tous les titres rocambolesques aux
morceaux ?
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Zool : Oui,
j'ai ma part de responsabilités, mais Denis en avait trouvé
aussi certains. Mais je n'ai pas envie de donner de noms sérieux
aux morceaux.
Internet
vous semble-t-il un bon moyen de communication ou de distribution
pour le jazz ?
Zool : En ce qui me concerne, je n'en sais absolument rien,
je viens tout juste de me faire installer le téléphone.
Il faut demander à Denis !
Denis : Le jazz n'est pas beaucoup médiatisé,
il y a beaucoup à faire.
Zool : En ce qui concerne la diffusion de musique, il reste
le problème des droits, il va bien falloir trouver une solution.
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