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Non non, c'est un coup de colère blasphématoire où je prends une voix démoniaque et les gens me compare à Joe Starr. C'est mon côté voix thrash métal.

Selon la légende : vous auriez été pris en flagrant délire à l'adolescence avec une raquette de tennis pour guitare et une brosse à cheveux pour micro par votre grand-mère, est-elle à l'origine de votre vocation ?
Je pense que je me suis toujours laissé aller à rêver par la musique, m'échapper par la musique, je passais beaucoup de temps allongé sur mon lit les jambes collées contre le mur avec un casque sur la tête, j'aimais bien me sentir à la place du chanteur, ma grand mère me disait toujours " Mais quand est ce que tu feras quelque chose de sérieux ? " et c'est pour ça que j'ai trouvé ça marrant de m'en rappeler.

Musicien, est-ce un métier sérieux finalement !
Musicien oui, artiste un peu moins. On peut avoir tendance à se prendre au sérieux ; en tant que musicien j'ai toujours été très sérieux, très appliqué, très travailleur. J'ai beaucoup appris en autodidacte. J'ai appris à jouer de tous les instruments, j'avais une certaine facilité je reconnais mais j'ai travaillé beaucoup la guitare. Avec tous les modes d'emploi que je me suis tapé pour comprendre la musique, j'ai l'impression d'avoir fait médecine !

Votre horreur des formatages vient-elle de votre enfance baladeuse ?
Oui, culturellement, j'ai entendu trop de choses différentes pour pouvoir faire une musique basée sur un seul style. Le besoin de m'exprimer en musique passe par différentes tendances. Je me sers exactement de la musique comme un metteur en scène ou un comédien, je raconte des histoires à ma manière, c'est ce qui fait justement ma personnalité. Je crois que mon mot d'ordre est liberté.

D'ailleurs, c'est un mélange de funk français, de punk destroy, toutes ces sonorités viennent de vos rencontres ou de vos ballades ?
Oui, c'est vrai. Je suis beaucoup influencé par la musique que j'ai écouté pendant mon enfance, par les rencontres et ma perception des choses. C'est vrai que j'ai forcément une vision décalée du fait d'avoir beaucoup bougé, d'avoir vécu à l'étranger, de parler plusieurs langues parce que j'ai eu besoin de les apprendre pour vivre dans ces pays, et forcément ma culture musicale est très éclectique. Ce que j'aime c'est la musique au sens large du terme et quand je vois qu'il y a autant d'enfants que d'adultes qui aiment mes albums, je trouve ça agréable, que cela reste grand public.

La seconde facette de votre disque c'est ce côté folk qui revient très souvent et qui semble élever les propos ?
Oui peut être. Mais sur ce deuxième album il est trop tôt pour dire des choses pareilles. Mais j'ai toujours aimé l' authentiques donc peut être que le côté folk est très probant chez moi

Dans vos chansons vous aimez introduire des petits moments de pur délire, des voix qui viennent s'immiscer dans votre musique…
Oui comme des rêves… j'aime bien quand la musique paraît jubiler.

Vos morceaux ne se terminent jamais comme on pourrait le croire ?
C'est en ça que j'aime bien surprendre. J'aime bien l'idée de " jusqu'où ça peut aller ", pour moi chaque chanson a ses propres règles, je n'essaie pas de la formater, bien au contraire.

"Derrière la mountain" est la chanson la plus flagrante, où vous semblez vraiment heureux de chanter ?

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