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Bonjour
Marc (Maggiori, chanteur du groupe Pleymo). Vous êtes sur
les routes depuis début juin ?
On a commencé en janvier en fait, mais c'est vrai que notre
tournée d'été des festivals a débuté
en juin. Enfin, dès le mois de mai, puisqu'on a commencé
à être sur une configuration de tournée de Pleymo
et à partager des affiches avec d'autres groupes.
N'arrivez-vous
donc pas aux Solidays un peu sur les rotules ?
Non, pas du tout. Les trois premiers mois de tournée
étaient assez intenses car on jouait cinq fois par
semaine, mais là, on ne joue que le week-end, donc
on a largement le temps de se reposer.
Pleymo
arrive dans un festival pas comme les autres, car celui-ci
est au service de la lutte contre le Sida. Que représente
cette cause à tes yeux ?
On a une petite histoire avec Solidarité Sida, puisqu'on
les a contactés avant la tournée. On voulait
faire quelque chose avec eux, mais on ne savait pas trop quoi
et en discutant, on s'est mis d'accord afin de créer
un tee-shirt spécial.
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Il était
un peu éloigné de nos visuels habituels, j'avais fait
un dessin plus "artistique", avec un petit ruban rouge
sur le côté. Le bénéfice des ventes a
été reversé à Solidarité Sida
Et
puis, je faisais toujours un petit speech à ce sujet pendant
nos concerts, histoire de sensibiliser le public. Je pense qu'il
y a encore beaucoup de choses à faire à ce sujet là
par rapport aux jeunes.
En
ce qui concerne l'affiche des Solidays maintenant : aux côtés
de qui êtes-vous le plus heureux de jouer ?
Alain Bashung, car je suis complètement fan de ce mec,
et je suis super fier qu'il joue après nous, c'est
beau. Mais je n'ai pas regardé en détail le
programme de cette journée, et je ne sais pas trop
qui joue le week-end
Enfin, pour moi c'est surtout Alain
Bashung.
Parlons
de votre dernier album, Rock, qui vous a propulsé comme
un boulet de canon, allant jusqu'à faire croire à
certains qu'il était votre premier album. N'avez-vous
pas peur d'avoir perdu vos fans de la première heure
?
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Finalement,
qu'on ait été propulsé n'est qu'une impression
puisqu'au niveau des ventes on se stabilise pas mal. Pour tout vous
dire, on a vendu autant de Rock que de Medecine cake. Et puis, il
y a beaucoup de fans qui préfèrent Medicine cake que
Rock.
Notre public est devenu beaucoup plus large, mais il y en a qui
sont partis, c'est la logique du système, les gens grandissent.
Le métal, c'est une musique assez jeune, les gens écoutent
du métal entre 16 et 20 ans et après ils se calment
un peu et passent à autre chose. Le public de nos débuts
(ça fait déjà 5 ans) avait 17/18 ans et maintenant
il doit avoir 24, et donc peut-être moins envie de s'exciter.
Mais c'est aussi normal que ça roule. Et puis en ce moment
il y a pas mal de jeunes, des filles aussi, qui se mettent à
écouter du métal, et c'est marrant. Rock, à
mon sens, ne nous a pas propulsé plus qu'un autre album,
c'est juste qu'on a accédé aux radios alors qu'on
n'y passait pas avant.
Votre
premier album, Keskispasse, était un Ovni à l'époque.
Medecine cake était une grosse baffe, bien violente aussi.
Et le dernier est, justement, plus "rock". Que dites-vous
aux critiques qui disent qu'avec celui-ci vous êtes devenus
un peu plus sages ?
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