C'est dans
les pays du Nord qu'ont lieu les plus grosses folies électroniques,
il y a des collectifs qui se forment, même si c'est moins
visible que dans le Sud, où les gens vivent plus dehors.
La force des musiques électroniques vient du fait que c'est
un genre nouveau, il n'y a pas encore trop de règles et
on peut encore bousculer celles qui existent. C'est un nouvel
espace de liberté où tout est permis.
Quelle
importance accordez-vous à la scène ?
C'est
une autre longue histoire. C'est la scène qui m'a
amenée à la musique. J'ai d'ailleurs refusé
de faire un disque pendant deux ans, je voulais vraiment
un producteur international. J'ai toujours travaillé
la scène et les albums différemment, l'un
se nourrissant de l'autre. J'aime beaucoup l'idée
que les gens qui viennent au spectacle aient une chose qu'ils
ne verront qu'à cet endroit là. C'est un spectacle
évolutif en permanence, j'ai besoin d'être
active musicalement, je n'aime pas me répéter.
Quels
sont vos projets dans l'immédiat ?
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Pour
l'instant, il y a la sortie française de l'album Le
Creux des Fées. On est entrain de travailler sur notre
site internet où un petit album collector sera disponible.
Les internautes pourront voir quelques extraits de concert.
Je suis en gestation pour un nouvel album ; mais une chose
est sûre, c'est dans un espace de liberté que
j'ai besoin de créer. |
N'en doutons
pas, elle doit être repartie dans sa forêt, afin de
nous préparer de nouvelles histoires, de nouvelles rencontres.
En
savoir plus sur Laurence Revey.
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