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Un peu ! Un peu des petits tableaux de ceci, de cela, de l'amour, la religion, la nature.

Pour contrebalancer ce côté superficiel vous nous glissez le mode de vie de Théodore Monod, naturaliste et humaniste jusqu'au bout de sa vie. Qu'est-ce qui vous passionne dans ce personnage particulier ?
Je vais être franc avec vous. Avant de voir le reportage à la télé, je ne le connaissais pas! J'ai été ébloui par sa simplicité, sa fraîcheur d'âme, sa façon austère de vivre, cette faculté à marcher dans le désert, de vivre sous la tente, de prier et d'étudier les plantes et les cailloux, la sincérité de sa vie.

Seriez-vous capable personnellement de quitter le monde matérialiste ?
Je ne crois pas ! Même si je suis tenté par moment. Mais j'aime tellement être chanteur (rire). J'aime beaucoup marcher dans la montagne toute la journée, rentrer fatigué en ayant eu la possibilité de gamberger dans ma tête. La solitude et la nature cela me fait du bien. Le chanteur Antoine qui s'amusait à prendre son bateau pour quitter ce monde de fou me demandait un jour si cela m'arrivait de me retrouver seul des fois ? Mais cela ne m'arrivait jamais ! Et il me disait que c'était bon d'être seul face à la nature. Maintenant je le comprends.

Pour enregistrer vous vous isolez ?
Non ! Nous sommes en studio isolés du monde mais avec des musiciens. Où nous sommes isolés c'est lorsque nous faisons les chansons en elles-mêmes. Il n'y a pas d'aide extérieure, nous sommes seuls avec notre musique et nos textes. On est à l'agencement des deux, en train de faire un collage.

Pour revenir à Théodore Monod, sa grande force venait de sa foi. Alors que vous avec " Et si en plus y'a personne " vous semblez envier les croyants sans trop y croire ?
Oui je les envie ! J'aime bien l'atmosphère des églises. J'aime bien le côté naïf des prières. Parce que nous sommes tous devant cette vie qui passe, devant l'infini du ciel et du temps, devant la mort.

Même si nous restons grisés par le fait de gagner de l'argent et d'avoir des filles dans notre lit, ça n'empêche qu'il y a des trucs fondamentaux derrière tout ça! Et les gens qui ont trouvés la solution en se retrouvant dans les mains de Dieu, ils ont une espèce de calme intérieur. J'envie aussi les gens qui sont athées et qui sont sûres d'eux, il y a quelque chose de beau. Moi je ne sais rien. Je suis dans ce flou comme beaucoup d'autres du reste! Jusqu'à ma confirmation j'étais très pris par le truc ensuite cela m'a quitté. Pour toute confidence, j'aimerais bien tout de même qu'il y ait quelque chose derrière ! (rire)

Le mystère prend pour cadre le film d'Amos Kollek. Mais c'est surtout demander qu'est ce que l'amour finalement ? Avez-vous une réponse à cette question ?
L'amour est un mystère très fort mais la vie est remplie de mystères. Je n'ai évidemment pas de réponse mais c'est ce qui est excitant dans la vie. Le mystère des choses, le mystère des femmes, c'est ce qui nous mène par le bout du nez. C'est ce que nous essayons de percer pendant toute notre vie.

Dans : En collant l'oreille sur l'appareil, musicalement, on voit que l'univers d'Alain Souchon et celui d'Albin de la Simone sont vraiment similaires. Est-ce qu'il est pour vous une sorte de fils spirituel de votre travail ?
On a fait de la musique ensemble. Il a joué avec moi pendant un moment. C'est quelqu'un qui essaye de traduire ce qu'il est profondément en chansons, n'essayant pas juste de faire des tubes. C'est un garçon qui cherche la correspondance avec quelqu'un. Il envoie son courrier (rire).

Quand vous écrivez A cause d'elle, est-ce une chanson difficile à écrire ou vient-elle tout simplement à votre esprit ?
C'est une musique de Laurent. Ses musiques sont tellement riches et profondes, simples et belles qu'elles inspirent beaucoup de choses. Je chante pourquoi à cause d'elle ?, donc pas besoin d'aller chercher midi à quatorze heures.

C'est rare une collaboration aussi longue qui dure depuis plus de 25 ans ?

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