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Calogero, 06/08/2005, Foire aux vins de Colmar.

Le théâtre de plein air est plein à craquer en ce samedi soir d'août, ce dont profite pleinement le strasbourgeois Vincent Eckert (dans un style à mi-chemin entre Louise Attaque et Noir Désir), en première partie.
Après avoir interprété ses compositions, le jeune chanteur a longuement goûté à la présence des 10 000 spectateurs, puisqu'il ne s'est pas privé de lancer des Calo à la foule, qui lui répond de manière enthousiaste.

Vint enfin l'heure tant attendue de l'arrivée de l'enfant prodige sur scène. Celui qui n'était plus revenu à Colmar depuis douze ans, il portait alors les cheveux longs à la tête de ses Charts, et est aujourd'hui au sommet.

Pas de fioritures pour Calogero : il s'avance simplement au devant de la scène, salue ses fans et savoure l'accueil chaleureux de la foule. Enfin il s'installe au piano et entame son tour de chant avec la superbe ballade, Si seulement je pouvais lui manquer.

Puis tout s'enchaîne, comme une machine bien huilée, il s'empare de sa basse pour ne plus la lâcher et les décibels augmentent. Les titres pop prennent une allure plus rock, il ne manque aucun de ses tubes. Et si Passi n'est pas là Calogero associe le public à Face à la mer, d'ailleurs il aime converser avec son audience et s'excuse presque de ne pas gambader sur scène (comme à son habitude), puisqu'une entorse faite lors de l'un de ses précédents concerts l'handicape toujours. Mais qu'à cela ne tienne, il ravit les fans et avec Safe sex il rappelle à tout le monde de sortir couvert ; s'ensuit une petite distribution de préservatifs portant le logo de Calo, " vous penserez à moi ", dixit la star…

Après plus d'une heure de concert, Calo et ses quatre musiciens quittent la scène pour revenir un peu plus tard avec le traditionnel rappel. Il ne pouvait pas décemment conclure son concert sans interpréter le tube qui l'a révélé, En apesanteur et la belle Yalla ; Calo prenant une dernière fois la parole, espérant revenir un peu plus vite que tous les douze ans.

Les lumières se rallument, c'est l'ovation et les cinq hommes restent bras dessus, bras dessous sur le devant de la scène, la foule n'en finit pas de les saluer.

Muriel.

 


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