Photos : DR
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Alexandre Cavaliere, 10/08/ 2003, Juan les Pins. Après son passage au festival de Jazz à Marciac ( le must des must en France au niveau notoriété), le jeune violoniste belge Alexandre Cavaliere s’est offert une petite tournée dans les villages du sud de la France. Révélé à douze ans par Didier Lookwood, le “petit prodige du jazz “ vient de fêter ses 18 ans. Auteur de deux albums, Alexandre a déjà participé à de nombreux festivals dont la liste risque de faire frémir pas mal de jazzmen. Marciac déjà cité, deux fois au festival d’Antibes, l’Olympia (en première partie de Michel Jonasz ), Gouvy en Belgique, le Brussels Jazz Marathon, la Norvège et d’autres encore ... Le voir et l’entendre en concert est toujours un grand moment de plaisir. Difficile de rester insensible au charme de cette fraîcheur juvénile, à ce sourire et à cette simplicité qui caractérisent l’artiste montois. Pas prétentieux pour un sou, ni grosse tête malgré son CV impressionnant, Alexandre Cavaliere excelle dans la façon d’entraîner le public dans la découverte des rythmes et mélodies manouches . Un répertoire composé de morceaux de Stéphane Grappelli et de Django Reinhardt qu’il connait par cœur pour y avoir été bercé depuis sa plus tendre enfance par le milieu familial . Son cœur est manouche et sa reconnaissance par la communauté des gens du voyage (les Rosenberg , Bireli Lagrene, Dorado Schmitt) en est la preuve. Merveilleusement accompagné par le Cannois René Sopa à l’accordéon, secondé à la guitare par l’excellent Mathieu Chatelain , surveillé délicatement par le papa Mario Cavaliere à l’autre guitare sèche, et une découverte à la basse : celle de Jean Wellers ( une véritable encyclopédie de la musique dont les talents mériteraient de tenter une carrière solo ), Alexandre Cavaliere règne sur ce petit monde avec cohésion et un grand professionnalisme . Bien sûr, il s’eloignera avec le temps du répertoire manouche pour découvrir d’autres horizons et d’autres complicités musicales. Il fera son propre chemin et le jazz fusion est l'une de ses ambitions personnelles à moyen terme. La première étape sera peut être son prochain voyage à New-York en compagnie du grand guitariste Dorado Schmitt. En attendant offrez vous le plaisir de le voir s'il passe dans votre région. L’opportunité de découvrir un musicien en pleine éclosion de ses qualités musicales et dont la virtuosité n’a d’égal que sa curiosité artistique. Un bon moment de musique simple et gaie, sans chichis, l’occasion de voir un jeune qui promet et qui probablement en étonnera encore plus d’un. Etienne.
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