Evanescence, 16/10/2003 Zénith de Paris.
Un premier concert annulé à la Cigale
quelques mois plus tôt au désenchantement des fans,
jusqu'à ce jeudi soir du mois d'Octobre au Zénith
de Paris, où nos coeurs s'impatientaient de découvrir
enfin le groupe phare de l'année : Evanescence. Le jour
J est arrivé...
Qu'est-ce qui fait courir les fans en herbe ou confirmés
? C'est ce mélange d'enthousiasme et de curiosité
qui nous amène à cette sagesse de la patience quand
on sait que la musique est bonne
En première partie, deux groupes se sont
succédés, Revis et Finger Eleven. Avis aux amateurs
qui aiment la musique bien graisseuse et agressive, à vous
en mettre plein la tête. De parfaits inconnus qui ne m'ont
guère convaincu pour ma part !
Lorsque Amy, pour les intimes, a fait une apparition
soudaine pour un duo avec le chanteur des Finger, aux tonalités
celtiques
Un brin de voix qui n'est pas passé inaperçu
auprès d'un public comme moi aux aguets ! Et ce fut un
Zénith plein à craquer qui accueillit le quatuor
sur les accords percutants de Going under annonçant l'ambiance
électrique et sonore qui allait ensorceler la soirée
Ce n'est pas l'album que l'on écoute tranquille
à la maison ou dans sa voiture à plein volume avec
la voix distincte d'Amy qui s'est manifesté sur scène,
mais plutôt un show à la puissance sonore extrême
qui m'a fait perdre légèrement le fil de Fallen
Car ça déchirait! Cela ne se mesurait plus en watts
mais en kilo watts ! Malheureusement, la voix d'Amy était
couverte par le son des guitares. C'était bien dommage
car elle est la fibre musicale même du groupe, celle qui
nous fait vibrer
Je ne suis pas ressortie " enchantée " comme
on peut l'être après un tel événement
que l'on attend mais " bouchée ". Je ne sais
pas qui sont les ingénieurs du son mais ils devraient se
mettre à l'étude pour offrir une meilleure qualité
sonore
(depuis le temps !)
En tout cas, Amy m'a épaté par sa
fougue et son côté lionne à exprimer ses sentiments.
Ses acolytes un peu plus en retrait, perchés sur des socles
drapés, n'ont pas démordu pour autant, une énergie
concentrée mais efficace ! Ambiance très rock'n
roll. Enfin, My immortal, douceur parmis ce brouhaha, a été
interprétée au piano avec talent et m'a permis de
souffler un peu
Mais je pense que le meilleur moment qu'ils
nous ont offert est la chanson culte du groupe Bring me to life.
Pour preuve, la foule jusque-là sage s'est levée
dans une complicité unanime
Comme Evanescence, ce fut un moment evanescent
Et je confirme, Amy a une voix sublime malgré les paramètres
évoqués plus haut qui n'ont pas forcément
été à son avantage. Dommage qu'on ne l'ait
pas entendu assez.
Un groupe peut être encore " jeune " mais qui
promet un bel avenir
.
Lullaby.
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