Imelda May et Cobi,
22/04/23, la Cigale.
Comme la tournée d'Imelda
May avait été annulée l'an dernier, le public est venu
nombreux assister à cette dernière date de la tournée
européenne. Elle n'est pas venue chanter à Paris
depuis de nombreuses années.
Le show débute par un
chanteur guitariste : Cobi qui arrive de Los Angeles
et joue seul une pop folk agréable à écouter. La salle
tombe vite sous son charme, l'applaudit à chaque titre
et parvient à reprendre 2/3 paroles de ses chansons,
chose rare avec le public français et surtout pour une
première partie. N'oubliez pas son nom : Cobi,
car il a beaucoup de talent.
Imelda May est une
chanteuse comme il n'en existe pas dans notre doux
pays, son répertoire est varié depuis ses débuts. On
l'avait connu chanteuse pin-up de rockabilly en
première partie de Brian Setzer, puis blues country
soul et pop rock avec sa voix bien présente, elle a du
coffre et de la prestance.
Elle est accompagnée par
une fine équipe de musiciens composée de deux
guitaristes, un clavier, un batteur ainsi qu'un
bassiste. Ils sont excellents et passent facilement
d'un style musical à un autre.
Imelda rend un émouvant
hommage à son ami Jeff Beck qui avait joué de la
guitare sur le titre Black tears. Plus tard elle fera
quelques duos sensuels avec Cobi ainsi qu'avec son
guitariste Don't let me stand on my own. Nous sommes
tous sous son charme, sa voix est vraiment très belle,
juste et avec beaucoup de puissance, limite elle
pourrait se passer de son micro.
Le public connaît les
paroles des chansons, il ne se fait pas prier pour
participer aux choeurs. L'ambiance est bon enfant et
les presque deux heures de show passent très (trop)
vite. Imelda finit par un medley débuté par Tainted
Love, qui se poursuit par le tube de Jacques
Dutronc : Et moi et moi et moi (en français).
Les lumières se rallument,
nous sommes encore sous le charme de cette belle brune
irlandaise … qui ne compte pas pour des prunes. Imelda
est une showgirl qui sait être aussi bien rock que
sensuelle et son show parisien a été d'un très haut
niveau. Dommage que la contrebasse présente sur scène
n'ait pas servi lors d'un set rockabilly.
Vince
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