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Metallica, Slipknot, Lostprophets, 23/06/2004, Parc des Princes (Paris). Ambiance plutôt chaude autour du Parc des Princes en ce mercredi 23 juin : métaleux, pseudos goths et vrais hardos affluent de tous côtés et envahissent les abords du 16ème. Les riverains semblent surpris mais malgré les apparences, les esprits sont calmes et détendus. Chacun prend son mal en patience en attendant l'ouverture des barrières surveillées par une horde de CRS. Aux alentours de 18h30, les Lostprophets font leur entrée sur scène. Pendant leur prestation, la pelouse et les gradins continuent de se remplir car il y a foule devant les portes, et un petit groupe d'une dizaine de personnes pogote dans la fosse, juste devant la scène. De leur côté, les ingénieurs du son règlent la balance, gâchant la performance du combo. Des gradins, les voix et les guitares sont tellement inaudibles (seules les basses se font entendre) que je n'ai reconnu que le récent Last train home ! Petite pause d'un quart d'heure, le temps de changer les instruments, et les Slipknot remplacent le groupe originaire de Cardiff. Ils paraissent en excellente forme et la fosse s'anime et tangue en tous sens. Ils interprètent en majorité leurs titres les plus connus : Surfacing, Eyeless, Spit it out, Heretic anthem … pour le plaisir de leurs fans venus en nombres spécialement pour eux. De leurs côtés, les 9 hommes masqués courent de long en large sur la scène, montent sur des caisses claires et hurlent dans leurs micros alors que le son laisse toujours à désirer. Toutefois, les fans de Metallica conservent leur
engouement et en patientant, les gradins et la pelouse s'activent
dans des " ola " dignes de ce nom. Après une
heure d'attente et la projection de la bande annonce du documentaire
Some Kind of Monster, Lars, James, Kirk et Robert (le nouveau
bassiste) entrent enfin sur scène ! Malgré la foule et la grandeur de ce stade dédié au foot, j'ai été réellement étonnée par l'intéractivité entre les membres du groupe et leurs fans. A plusieurs reprises, le public a été mis à contribution sur leurs chansons et l'interprétation de Nothing else matters reste inoubliable à mes yeux. Une réelle osmose régnait dans le stade d'où s'élevaient les voix du public chantant du début à la fin les paroles de cette fabuleuse chanson. Plus de 20 ans après leurs débuts, ces 2h30 de concert démontrent que Metallica est toujours présent dans l'univers du métal et dans le cœur de ses fans. Une fois encore, ce groupe mythique a su marquer les esprits et conquérir un public qui l'était déjà depuis longtemps (malgré un son pas très pur et un réel manque de professionnalisme de la part des équipes techniques). Kittie Set-list complète :
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