Rita Mitsouko, 16/05/2003, Metz.
La "grand Metz" des Rita Mitsouko.
De nouveau sur la route les Rita Mitsouko étaient
vendredi soir aux arènes de Metz pour le plus grand plaisir
de leurs fans.
La soirée a commencé par un conte
de sorcière et de grand inquisiteur, ou Catherine Ringer
est apparue affublée d'une immense perruque orange montée
sur ressort. Ses mimiques et son énergie débordante
ont électrisé d'emblée la salle.
Fred Chichin, lunettes de soleil vissées
sur le nez, chemise à carreaux et guitare en bandoulière,
fait son show discrètement en arrière plan. Les
titres s'enchaînent, l'album La femme trombone est très
présent, mais les classiques du groupe font vibrer la salle,
de Don't forget the nite à Singing in the shower. Et c'est
en racontant des histoires d'amour au public que celui-ci explosa
totalement. S'ensuit un récit où
les étoiles prennent leur temps au bord de l'eau pour laisser
apparaître un triton de Poséïdon.
L'écran géant au fond de la scène
projette des images psychédéliques de toutes les
couleurs. Les Rita Mitsouko emmenèrent la salle en promenade
à travers champ à bord d'un petit train dans une
explosion de lumière. Le rappel fut
particulièrement chaud avec Ya de la haine ". Dans
le fond de la salle les corps n'en sont plus à s'agiter
fébrilement mais à danser vaillamment.
Les lumières s'éteignent, le concert
semble terminé. Une voix venue de nulle part présente
un ami et réclame sa présence sur scène.
Les lumières se rallument, la musique reprend et dans un
dernier soubresaut, Catherine Ringer réclame un oui d'Andy.
Les Rita Mitsouko en live, c'est de l'énergie
à l'état brut et un groupe à ne manquer sous
aucun prétexte.
Christopher.
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