Gérald de Palmas, 09/03/2005, Zénith
de Paris.
Gérald vient de repartir sur la route pour
une longue tournée qui va passer dans de nombreuses villes
et festivals estivaux. Il a donné rendez-vous à
ses fans de la région parisienne 4 soirs au Zénith
et ce mercredi, comme probablement les autres soirs, il fait salle
comble.
21h15, après la sympathique première
partie de Andy Scisco, le rideau noir cachant la scène
tombe et Gérald et ses 5 musiciens arrivent dans un décor
pour le moins original (est-ce l'intérieur d'un ancien
vaisseau, une salle d'un château ?), baigné par un
déluge de spots.
Le ton de la soirée est donné par
l'interprétation énergique du premier titre, Plus
d'importance, qui est suivie par la plupart des nouveaux titres
: Un homme sans racines, Au paradis, Elle habite ici
dont
le public connaît déjà bien les paroles, mais
aussi les tubes du précédent album (Marcher dans
le sable) qui sont joués dans des versions rallongées
qui permettent à Gérald de tester l'efficacité
de ses 6 000 choristes du soir. Le résultat est redoutable
lors de Regarde-moi bien en face, Tomber, ou du refrain de "
Oh je l'aime encore " qui émeut le chanteur musicien.
Plus tard Gérald nous annonce l'arrivée d'une "
petite antiquité " en donnant le tempo de Mary Jane
(de 1997).
Les cinq musiciens, dont un petit nouveau aux
percussions, assurent bien leur rôle, le guitariste Sébastien
Chouard, se lance dans de nombreux chorus et apporte au petit
côté plus rock aux compositions.
Au bout d'une heure trente, la petite équipe
quitte la scène pour revenir bien vite sous un déluge
d'applaudissements pour deux rappels dont la toute dernière
chanson : Sur la route, dix minutes intenses où le public
fait presque autant de bruit que les musiciens.
Gérald de Palmas revient en grande forme,
son nouveau spectacle est un peu plus musclé que ses albums,
le décor et les lumières sont magnifiques et permettent
de passer deux bonnes heures. Même si Gérald n'est
toujours pas le plus causant des chanteurs, il sait très
bien conduire son show.
Vincent.
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