Beverly Jo Scott 18/11 à Château
du Loir.
Hier soir à Château du Loir (une
petite ville de la Sarthe, que vous ne connaissez sans doute pas)
j'ai vécu un moment très fort, j'y ai rencontré
Beverly Jo Scott.
Le public nombreux (et oui dans notre campagne 200 personnes c'est
un nombreux public !) des vieux (les 50 ans, parents ou amis des
très jeunes musiciens de Trafic Blues groupe qui assurait
le début de cette soirée) et des jeunes (les copines
des dits musiciens). Ils ont joué.
Et elle est arrivée avec sa guitare et sa voix. Où
allait-elle nous emmener ? on attend, on est prudent (on a encore
notre côté méfiant, sans doute un héritage
de nos grands mères...)
Que font ses deux gardes du corps, du coeur ? ils semblent si
grands que leurs guitares sont des jouets. Pourtant, très
vite les sons électriques purs vibrent, se mêlant
à une voix qui donne la chair de poule : celle de cette
autre femme si discrète mais si présente qui bat
l'air de ses mains et qui jamais n'oublie de se fondre dans le
voyage que propose Beverly.
Oui c'est un voyage. Le voyage vri où amours, blues, passés,
espoirs s'entre-mêlent. C'est bon, c'est généreux.
Elle donne même chez nous en campagne, elle nous a emmmené
avec elle. C'est vrai on n'a pas dansé... mais, si y'avait
pas eu les jeunes on l'aurait fait, avec elle. Quand elle dit
: où ça passe ou ça casse, bon sang que c'est
bon !
merci, merci pour le coquelicot.
(Un de ceux qui n'était venu ce soir-là que pour
voir le fils du copain qu'allait jouer du saxo et qui n'aurait
avant de rentrer dans la salle pu te nommer qu'en lisant ton nom
sur l'affiche*. Est-ce bien l'affiche qui lui convient ?)
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