Dillinger Escape Plan + System Of A Down, 17
mars 2002, au Zénith de Paris.
J'entre dans un Zénith
plein à craquer où les " tu crois que ça
sera aussi bon que sur l'album ? " fleurissent.
Avant le show de nos 4 héros du jour, on
a le droit à un groupe nommé Dillinger Escape Plan.
Inconnu au bataillon, du moins pour ma part.
On ne va pas s'éterniser sur leur show. Chacun doit avoir
sa propre opinion. Personnellement, j'en garde un très
mauvais souvenir (et un sourire moqueur au coin des lèvres
)
Passons directement au gros morceau : System of
A Down. Autant annoncer la couleur tout de suite, System "is
so perfect " !
Ils entamment leur set avec un Prison Song qui
a déchaîné une foule furieuse ! Malgré
un son qui aurait pu être un peu plus fort, le jeu de lumière
est bien ficelé
et SOAD s'en donne à cur
joie.
La musique suit la fougue de la salle et nous en met plein la
vue. Le show est propre et très intense. Pas le temps de
reprendre son souffle entre les chansons, ni pour le groupe ni
pour nous. En clair ils enchaînent, c'est très rapide.
Le trip est total, la salle est chaude
et ce sera comme ça
durant une heure de spectacle ! Visiblement, c'est encore meilleur
que sur l'album
Avec le recul, on se rend compte que tout le monde
a été gâté vu la set list proposée.
Ainsi, nous avons le droit à des chansons telles que Prison
Song, Chop Suey, Sugar, Bounce, ATWA, Toxicity, Aerials, WAR ?,
P.L.U.C.K., Suggestions ou encore Suite-Pee. Largement de quoi
ravir et rassasier des milliers de fans en trance ! C'est à
la fois bourrin et mélodique, c'est brutal, c'est du vrai
System of A Down !
La communion avec le public, sans beaucoup de
paroles pourtant, fut vraiment extraordinaire. Il y eut une volonté
de plaisir mutuel vraiment grande. Hormis un petit " Fuck
the System " repris en chur avec le public et les remerciements
de Serj envers la France pour être le premier pays à
avoir reconnu le génocide arménien, pas grand chose
à se mettre sous la dent
mais c'est déjà
ça. Tout reposait en fait dans le regard d'un Serj et l'attitude
d'un Daron vraiment déterminé pour que le courant
soit passé !
A la fin du show, pas de rappel, ce qui est dommage.
Mais ce fut une véritable réussite et on frémit
encore quand on y repense. Ceux qui n'était pas présents
en ce soir du 17 Mars 2002 ont de quoi se ronger les ongles. On
en redemande, tout simplement.
Xavier.
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