System Of A Down, 01/06/2005, Bercy.
1er juin 2005, LE jour où System Of A Down
est revenu à Paris.
Arrivée sur les lieux à 17h, la
file d'attente est importante, l'événement aussi.
18h, ouverture des portes, on sent l'adrénaline faire effet,
l'excitation est palpable, et une fois dans la salle (ou plutôt
l'arène) on peut enfin se dire qu'on y est !
La 1ère partie du concert débute
à 19h30, le groupe (que je ne connaissais pas) The Eighties
Matchbox B-Line Disaster (je ne sais pas si c'est la bonne orthographe)
est acclamé par un public déchaîné
qui va se contenter de cette entrée avant d'attaquer le
plat de résistance. Il joue du bon gros son, dommage que
la voix du chanteur ressemble plus à des hurlements qu'à
des paroles claires et audibles, mais on s'en contentera. Du moins
c'est ce que je croyais, car passé le troisième
morceau, c'est un peu toujours la même chose et bon nombre
de spectateurs autour de moi se sont rassis et ne disent plus
rien (il faut économiser sa voix pour ce qui suit), certains
commencent déjà à siffler et à huer...
A la fin de cette première partie, nous
devons encore attendre, changement de matériel, préparation
de la scène
On trouve des occupations, certains
hurlent, d'autres décident brusquement de lever les bras
et les points, ce que tout le public va faire en poussant des
hurlements. On peut aussi faire passer le temps en lançant
une petite OLA, histoire de se dégourdir les mâchoires
et les bras, ou alors on peut encore aller faire une petite visite
aux toilettes avant le début des festivités.
Une immense affiche à l'effigie de la pochette
du nouvel album de System Of A Down est suspendue pour cacher
la scène au public...
20h30, Bercy est plongé dans le noir, de
toutes les gorges sortent des hurlements, une lumière blanche
éclaire la silhouette de Daron à la guitare sous
un tonnerre d'applaudissements. La grande toile tombe pour découvrir
Serj, Daron, Shavo et John. De toutes les gorges sort le même
cri guttural qui identifie les aficionados du groupe. Pas besoin
de chanter, le public connaît les paroles par cur
et tous les refrains sont repris, les gradins tremblent sous les
assauts d'un public déchaîné. Dans la fosse,
c'est la révolution, tout le monde saute et hurle. Daron
se prend au jeu en sautant dans la foule avec sa guitare tout
en continuant à jouer ses riffs, c'est l'euphorie.
Les titres s'enchaînent pendant près
d'1h40 et on atteint des sommets avec Pogo et Toxicity, dans une
intensité rare pour un concert à Bercy.
Quand la salle se rallume, c'est le seul bémol
de la soirée, le public rappelle le groupe qui malheureusement
ne revient pas nous jouer un petit morceau. Les techniciens sont
déjà en train de démonter la scène,
c'est dommage mais en même temps on se dit que quand ils
repasseront dans notre capital, on sera de nouveau au rendez-vous.
C'est avec les oreilles en vrac et le sourire aux lèvres
que je quitte le POPB avec le sentiment d'avoir passé une
soirée inoubliable.
Sébastien.
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