Les Rolling Stones, 09/07/2003, Stade de France.
Seconde date du périple parisien des Stones,
après Bercy, rendez-vous au Stade de France où le
nombreux public (environ 60 000 personnes) est venu de toute part
fêter les 40 ans d'existence de ce groupe légendaire
qui réussi à toujours être à la mode.
La scène immense, sans doute celle qui
a servi aux USA, est éclairée d'une multitude de
spots de toutes sortes qui brilleront de 1 000 feux dès
la nuit tombée.
A 20 heures, les Stereophonics viennent tenter
de combler l'espace. Si leur show est dans l'ensemble bon, je
préfère la voix du chanteur sur les titres calmes
comme Maybe tomorrow. Le public, venu pour la bande à Jagger,
applaudit sobrement entre les titres, mais attend le plat principal.
¾ d'heure plus tard, l'équipe technique
change le matériel en vue de la grand messe qui débutera
1h plus tard.
21h45, un gros riff de Télécaster
déchire l'espace, c'est Keith Richard qui annonce son arrivée
suivi des autres Stones (et musiciens) pour 2h d'un spectacle
éblouissant totalement inspiré par le dernier CD
: Forty Licks, c'est à dire un énorme best of avec
beaucoup de tubes qui ont rythmés la période 1969/1973
: Angie, It's only rock'n'll, Honky tonk woman, Gimme shelter,
Jumpin jack flash
ainsi que de grands moments autant musicaux
que visuels notamment lors de Sympathy for the devil où
la scène se met à cracher des flammes et que les
spots rouges, oranges, jaunes recréent l'atmosphère
de l'enfer, la choriste Lisa Fisher y déploie ses immenses
qualités vocales (une très grande dame).
Les Stones que je n'avais pas vu depuis presque
20 ans ont toujours la pêche, Ronny Wood, tout souriant,
chahute avec Keith et les autres musiciens, alors que Charlie
bat toujours impassiblement la mesure sur ses quelques fûts.
Au milieu du spectacle, les Stones quittent la
grande scène pour une plus petite située au centre
du stade, via une immense passerelle au rythme d'un sample de
St Germain, ils y jouent Miss you puis Little red rooster, seul
petit hic, aucune caméra n'a été placée
à cette endroit donc aucune image n'est retransmise sur
l'écran géant.
Même après 40 années éprouvantes
à tous les niveaux, les Stones semblent visiblement en
grande forme et si les visages sont marqués, les corps
sont toujours aussi sveltes. Mick court d'un bout à l'autre
de la scène, change souvent de tenue, fini torse nu, idem
pour Keith qui, lui, descend de scène en fin de spectacle
pour aller voir de plus près le public des premiers rangs
(dont moi).
Quelques minutes après leur sortie, ils
reviennent pour un ultime I can't get no Satisfaction d'un bon
¼ d'heure sous un déluge de confettis rouges avant
de mettre un point final à cette soirée avec un
feu d'artifice tiré au dessus de la scène.
Un énorme concert dont j'ai sans doute
oublié de parler de nombreux détails comme les musiciens
et la section de cuivres, le public qui reprend tous les refrains,
Keith qui chante 2 chansons pendant que Mick va souffler en coulisses,
la bonne ambiance générale, Mick qui parle toujours
aussi bien en français
Bref après un show d'une telle intensité,
les Stones ne semblent pas penser à la retraite, vous verrez
que dans 40 ans ils seront capables d'être toujours là.
Vincent.
PS/ la rumeur dit que le concert donné
2 jours plus tard à l'Olympia aurait été
filmé en vue d'un futur DVD.
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