Erik Truffaz, 16/12/03, Elysée Montmartre.
je suis arrivé pendant la 1ère partie
"afro-beat", très chaleureuse, l'accueil était
à la hauteur du très attendu trompettiste qui remplit
aisément son Elysée. Le grand hall est plein à
craquer ! et vient la fin de la voix et de la kora. Juste le temps
de déguster une bière et début sur le 1er
titre de l'album.
Un son carton des fumigènes et un éclairage
de teintes bleues et violettes avec des flashs blancs, des nappes
synthétiques enveloppées par les envolées
harmoniques de la trompette, "hypnotic time". Le batteur
est équipé d'un pad électro et d'un séquencer
avec lequel il créer des boucles. La basse massive et funky
détermine bien le thème. On notera un excellent
solo empreint d'un véritable "wild style" et
riche en percussions de Patrick Muller, le clavier en place avec
un moog, un Fender Rhodes et un piano à queue avec lequel
il place des harmoniques, en jouant directement sur les cordes
avec ses doigts.
Un morceau est dédié à l'ingénieur
son, très propre, efficace. Un autre thème commence
avec des intonations de flûte de la trompette et l'ensemble
tend à ressembler à un thème folklorique,
"world", puis par un coup de baguette tout cela se transforme
en une roots drum'n'bass des plus intéressants qui permet
de se rendre compte de l'évolution technique et de l'interférence
entre les instruments.
J'aime beaucoup ces accélérations
ultra dynamiques, les musiciens parviennent avec leur technique
à créer quelque chose de neuf et de frais ! Le rappel
fût un succés comme l'ensemble de cette soirée
avec une chanteuse guinéenne. Un véritable succès
pour Monsieur Truffaz et ses musiciens.
Paco.
|