Ce géant du rock américano canadien, dont le CV
est largement aussi gros que l'annuaire téléphonique
parisien, a toujours su séduire un large public par ses
paroles, ses mélodies, ses engagements et sa décontraction.
Plus de trente ans après ses débuts, il est resté
fidèle à son image, il n'a besoin que de quelques
mots, d'une guitare et d'un harmonica pour faire passer sa magie.
Greendale, sujet de ce nouveau disque, est une petite ville imaginaire
située en Californie, lieu d'un meurtre et Neil raconte
les réactions des habitants face à ce fait divers
(tiré d'une histoire vraie). Il n'a besoin d'aucun artifice
pour illustrer ses mots et créer l'ambiance, juste quelques
accords simples plaqués sur une guitare électrique
en plus de la section rythmique rudimentaire.
Si vous êtes fans du personnage et que vous l'avez suivi
dans ses nombreuses étapes, vous savez qu'il n'a pas son
pareil pour faire passer son message, c'est sans doute là
que se cache son secret de longévité.
Une bonne vieille guitare électrique (sans doute une Gibson),
un harmonica, un magnétophone 16 pistes analogique, ses
copains du Crazy Horse : Ralph Molina et Billy Talbot ainsi que
quelques choristes sont les seuls " ingrédients "
qu'il a utilisé pour cet album déjà classé
par la presse américaine comme un de ses très grands
disques.
Le livret complète cette visite de Greendale avec de nombreuses
illustrations des personnages rencontrés dans les morceaux
ainsi que des textes. Ce disque est complété par
un DVD inclus dans la boite où l'on retrouve Neil Young
sur scène dans l'intimité de ses guitares, jouant
les chansons de Greendale en version acoustique. Les images ont
été filmées à Dublin au Vicart St,
le son est codé en Dolby Digital 5.1.
Ce disque va aussi servir à la bande son d'un film réalisé
par Neil et dont nous ne manquerons pas de vous parler dès
sa sortie. Pour le moment , place aux émotions du troubadour
avec 10 chansons aussi fortes les unes que les autres.
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