A 27 ans ce jeune musicien possède déjà
un curriculum vitae des plus recommandables. Il décrocha
un premier prix de trompette en 1996 suivi en 1998 d'un prix de
composition au Conservatoire National Supérieur de Musique
de Paris. Puis ses talents jumelés à une forte motivation
le propulsèrent assez rapidement sur le devant de la scène.
Co-fondateur du Paris
Jazz Big Band mais aussi de NoJazz,
Nicolas Folmer est aujourd'hui l'un des solistes les plus recherchés
de sa génération. En témoignent ses nombreuses
et régulières collaborations avec Henri
Salvador, Diana
Krall, l'ONJ de Didier Levallet, Charles Aznavour, Sylvain
Beuf, Natalie Cole, Patrice Caratini, Dee Dee Bridgewater
I comme Icare est son premier album en leader. A l'aide d'une
dizaine de compositions qu'il signe toutes à l'exception
de Ballad à Léo, Nicolas démontre une musicalité
extrêmement séduisante. Les compositions sont belles
et lumineuses et les arrangements raffinés et modernes
servent parfaitement la musique.
Selon les plages écoutées le trompettiste opère
en quartette (André
Ceccarelli comme toujours impérial à la batterie,
l'élégant et efficace Ira Coleman à la contrebasse
et Alfio Origlio tout en délicatesse au piano) ou en quintet
avec la complicité merveilleuse de Stéphane
Guillaume au saxophone et à la flûte.
Les musiciens offrent durant une petite heure une musique délicate
et charmante, très chaleureuse et à la mise en place
irréprochable. Porté par de superbes mélodies,
l'ensemble du répertoire invite constamment l'auditeur
à partager un univers de rêve et de tendresse bienvenu.
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