Une presse unanime, des couvertures de magazines, de jolies ventes
d'albums, on peut dire que Mike Skinner alias The Streets avance
bien.
Fort du succès d'estime (et commercial) du premier album
Original
pirate material sorti en 2002 avec lequel il imposa son style
atypique, il enchaîna avec A
grand don't come for free en 2004 pour proposer cette année
ce The hardest way to make an easy living.
L'accent typiquement british de Mike résonne d'emblée
et comme à l'accoutumée, il dépeint des tranches
de vie avec un certain humour avec son flow facilement reconnaissable.
Natif de Birmingham, Il est maintenant installé à
Londres et a notamment créé son propre label The
Beats (The Mitchell Brothers
). Avec le succès qu'il
connaît et cette nouvelle vie de star du hip hop british,
Mike a goûté à la vie façon show-bizz
et en raconte des aspects cocasses sur certains morceaux.
Bien que ce nouvel album soit unanimement salué par les
médias, il comporte quelques faiblesses, en particulier
sa durée puisque les onze titres forment un album très
court, 37 minutes seulement. Et la qualité de la musique
n'est pas forcément à la hauteur des textes, les
productions sonnant très pop voire même R&B par
moment même s'il y a un second degré décelable.
Mais l'album satisfera bien sûr les fans de Mike et rien
que pour les deux titres que sont The hardest way to make an easy
living et When you wasn't famous, il vaut l'écoute !
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plus sur The Streets.
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