Je pense que
j'aurais été clown ! Ou j'aurais fait un tour du monde
à pieds.
Vous
avez fait partie du milieu underground de New York ?
J'y vais souvent et j'y joue souvent. Peu de musiciens européens
y restent. Les Américains sont des gosses. Si vous savez
les éblouir et les faire vibrer cela marche. Mais pour un
étranger, c'est un public qui fait peur car le jazz vient
de là. Et il connaît les chansons et les reprend avec
le chanteur. Il faut se donner les moyens d'y aller. Pour moi, je
ne sens pas de différences de public car de toutes façons
moi je m'éclate partout. Mais ce n'est pas forcément
facile non plus car aux States, il est très rare de vivre
uniquement de la musique. Et souvent les musiciens ont un autre
travail.
Que
n'aimez-vous pas dans ce métier ?
Je n'aime pas être prise pour une conne. Et je ne suis
pas toujours prête à faire des concessions sur
des choses qui sont graves car à la fin si vous acceptez
tout, on vous prendra quand même pour une conne. J'aime
l'authenticité ! Je suis bien chez Candide. Ils me produisent
parce qu'ils aiment ce que je fais et parce qu'ils veulent défendre
ce que je fais d'une manière simple. J'ai besoin d'être
suivie à cent pour cent ! Sinon je ne mets pas le pied
dedans ! |
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Mina
Agossi sur Zicline :
-
Ezpass to Brooklyn (2003)
- Carrousel (2004)
- Well you needn't (2005)
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