P : C'est
une amitié assez amusante parce qu'on a chacun nos amis
en-dehors du groupe, c'est pas comme si on était les meilleurs
amis du monde qui sont toujours ensemble, du style il ne joue
pas avec son groupe alors il est au pub avec lui, non c'est pas
ça. En fait NO est une grande partie de notre passé,
ça fait 25 ans et tu passes assez de temps ensemble.
B : tu dois bien te souvenir qu'on passait plus de temps ensemble
qu'avec nos propres familles, en fait on en a passé tellement
ensemble pendant 18-20 ans qu'on en a eu assez et qu'il fallait
qu'on se sépare et puis c'est amusant, la vie ne prend
pas la direction qu'on pense, je suis très surpris qu'on
soit à nouveau ensemble à faire cet album. Si on
me l'avait dit il y quelques années j'aurais dit impossible,
mais ça c'est fait et j'en suis content.
Stephen,
quand vous êtes tous les 3 ensemble, tu n'as pas trop la
possibilité de parler, ça te dérange ?
S : de toutes façons je suis quelqu'un de calme, P et B
décrivent très bien les sentiments, je n'ai pas
de problème avec ça, ça ne me fait rien.
|
Vous
vous êtes revus pour quelques concerts fin des années
90 - cela vous a-t-il influencé pour retravailler ensemble
?
P : on fait on s'est revu et on s'est dit pourquoi pas faire
quelques concerts, ça serait sympa, pour voir si ça
fonctionnait toujours et c'était le cas.
B : oui c'était un début sage, et c'était
sympa quand on a commencé à préparer
les concerts et puis l'argent a été reversé
à l'Hacienda.
P : et ensuite on s'est demandé pourquoi n'écrirait-on
pas de nouveaux titres et c'est ce qu'on a fait. |
Combien
de temps vous a-t-il fallu pour faire cet album et où l'avez-vous
enregistré ?
B : quand on a commencé j'ai dit qu'il nous faudrait 1
mois pour écrire les titres et finalement 1 an ½
plus tard on avait 15 chansons, on était dans une ferme.
T 'as l'impression que ça fait si longtemps mais c'est
un bon album alors
Mais tu peux pas simplement écrire,
te forcer ça ne sert à rien, sinon tu écris
des chansons qui ne t'inspirent pas, bref on est finalement allé
enregistrer au Real World studio, celui de Peter Gabriel, studio
génial.
P : c'est comme une troisième famille, t'as l'impression
de rentrer à la maison car il y tout le temps les mêmes
personnes qui y travaillent, c'est très sympa..
B : en fait on avait l'habitude d'enregistrer à Londres
et le soir on sortait, ça n'allait pas.
P : il fallait qu'on se cache de notre hédonisme.
Quand avez-vous
décidé d'appeler Steve Osborne pour produire cet
album ?
B : Je pense qu'il fallait que l'on mette notre son au goût
du jour après avoir été éloigné
pendant autant de temps de la scène musicale. On revient
mais on ne peut pas faire un album qui sonne comme Republic parce
que les temps ont changés, les sonorités ont changées.
Il était important d'avoir un autre son, je pense que nous
l'avons avec cet album.
Comment
êtes-vous parvenus à ce nouveau son ?
Suite.
|