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Au programme
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Vulgaires Machins
Spook and the Guay
Jean Luc le Ténia
Les Wampas
Skunk
François Hadji Lazarro
Les Hurlements D'Léo
Pustule l'Ardéchois
Les Fils de Teuhpu
Percubaba
Samedi 2 août 2003. Les Hurlements D'Léo prennent la suite. Composé d'un violoniste, d'un accordéoniste, d'un contrebassiste, la plupart multi instrumentistes, ce groupe s'inscrit dans la nouvelle vague punk guinguette exclusivement acoustique. Leurs morceaux sont déjà très bons sur album mais prennent véritablement toute leur envergure sur scène. Le jeu scénique est très énergique grâce à un chanteur charismatique et à des musiciens qui savent se mettre en avant. Ils jouent des morceaux des deux albums et font danser le public sur des valses endiablées, entre deux pogos. L'énergie déployée sur scène est vite transmise au public qui chante en cœur Louise ou Sanisettes. De nouveaux morceaux apparaissent, sûrement prévus pour le prochain album.
Puis nous vivons une demie heure haute en couleurs, surtout le rouge et le noir. Pustule l'Ardéchois est un chanteur libertaire, s'accompagnant d'une guitare et d'une poubelle servant de grosse caisse. Il chante pour la libération de José Bové et nous invite à le rejoindre le week-end suivant sur le plateau du Larzac. Il reprend également quelques hymnes punk français des années 80.
La fanfare ska-jazz des Fils de Teuhpu tente de maintenir l'ambiance. Sorti d'une grande tournée avec les Amis d'ta Femme, je découvre pour la première fois sur scène ce groupe très technique. Le rendu est surprenant. On a véritablementle droit à de très bons musiciens qui maîtrisent parfaitement leur instrument et ont totalement intégré leurs influences. Les passages ska, reggae, jazz, funk et même rock se succèdent. Mais on a du mal à suivre dans le public. La complexité des morceaux et le manque de chant font que l'on écoute attentivement, mais sans vraiment participer au spectacle.
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