Siska en concert au Metaxu. Le Metaxu se situe sur une péniche le long du canal de l’Ourq, la programmation est éclectique proposant des genres comme l’afrobeat, le jazz, la néo-soul, le hip hop et ce soir le reggae.
Assister à un concert de Prince Fatty est une expérience unique et immersive dans les sonorités reggae et dub made in Grande Bretagne. Prince Fatty, de son vrai nom, Mike Pelanconi, est un producteur britannique renommé pour ses prod reggae et dub authentiques, avec un style vintage qui rappelle les années 1970.
Il chauffe la salle dans une ambiance chaleureuse et énergique, une mise en scène simple mais efficace qui met l’accent par des rythmes lourds et des basses profondes, soutenus par des échos et des effets dub qui nous enveloppent dans une atmosphère hypnotique.Même des vieux classiques de la funk prennent une coloration reggae.
Puis c’est au tour de Siska venue de Marseille. Elle est accompagnée par Adelo Basileus aux claviers et par Jessy Rakotomanga à la batterie. Elle a longtemps été connue sous le nom de Sista K quand elle était la chanteuse du groupe Watcha Clan ; deux albums : Caravane Hi Fi et Radio Babel, et de nombreuses tournées pendant une dizaine d’années dans le monde entier.
Dès les premières notes, l’ambiance se charge d’une aura ensoleillée et décontractée dans de bonnes vibrations positives et une énergie contagieuse. Les rythmes entraînants résonnent dans l’air, invitant les spectateurs à se laisser porter par le groove.
Sur scène, Siska rayonne par son charisme, sa voix puissante et chaleureuse. Elle nous transporte vers des contrées lointaines. Son énergie débordante et sa présence charismatique captivent instantanément notre attention, créant une connexion intime entre elle et nous.
Les spectateurs dansent au rythme de sa musique, ils laissent leurs soucis derrière eux pour profiter de l’instant présent. Les sourires sont contagieux, les poings se lèvent en signe d’approbation, et les acclamations résonnent partout dans la salle.
Puis vient le titre Arabian Knights sa reprise de Siouxie Sioux et de ses Banshees. La première fois que j’ai écoutée sa reprise je suis tombé sous le charme direct, il fallait oser reprendre ce morceau. Siska en fait une vraie réinterprétation, tout y est, le phrasé, la mélodie, le tempo, c’est fort. Ce titre iconique vient de la Prêtresse du post punk, souvent cité en référence par un grand nombre d’artistes, tel que Tricky ou PJ Harvey.
Siska prend le temps de partager des histoires personnelles entre les chansons, elle renforce ainsi le lien émotionnel avec son public et ajoute une profondeur supplémentaire à l’expérience.
Ron.
Siska en concert au Metaxu.