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Photos Xavier

Programme :

Les Blérots de Ravel.
Flogging Molly.
Chumbawamba acoustic.
The International Noise Conspiracy.
Didier Super.
Louise Attaque.
Les Wailers.
Babylon Circus.
La Rumeur.
The Film.
Les Wriggles.
Deportivo.
Sinclair.
Bumcello.
Les Ogres de Barback.
Pennywise.
Kyo.
Luke.
The Servant.
No One Is Innocent.
Zea.
Lofofora.
Kasabian.
Therapy ?.
Sinsémilia.
Nomeansno.
Aqme.
Mano Solo.

Les photos.

 

 

 



Furia Sound Festival, 24 au 26/06/2005, Cergy Pontoise.

Samedi 25 Juin.

On arrive vers 16 heures avec en tête l'idée d'aller voir le concert de La Rumeur, histoire d'aller voir autre chose que du rock et du reggae. Alors que le rap, le vrai rap, perd du terrain sur la scène française, La Rumeur est le groupe leader aujourd'hui. Malheureusement, dès notre arrivée, on nous annonce que le groupe ne pourra pas se produire, " certains membres étant retenus à l'extérieur ".

Du coup, je prends mes jambes à mon cou et me voilà reparti à l'autre bout du festival (c'est épuisant à force, il n'y a que des côtes et des descentes !) afin de voir la deuxième partie du show de The Film. Bonne ambiance, musique originale, un bon public. J'aurais du rester là, surtout qu'ils se produisent sur la scène près de l'entrée. Leur style est assez intéressant, mais un peu répétitif. Beaucoup de gens sont probablement venus pour entendre la bande son de la pub Renault. Ils ont été servis, et de belle manière : le titre est bien exécuté et le son de bonne qualité.

On file ensuite vers la grande scène, où d'une minute à l'autre devraient apparaître les Wriggles. On aime ou on n'aime pas, mais en live c'est vrai que c'est plutôt marrant et bien foutu. Ils arrivent dans leurs costumes rouges et assis dans des fauteuils de bureau noirs. Cette façon qu'ils ont de théâtraliser la musique est assez étonnante et originale, et c'est ce qui rend leurs concerts attrayants. Toutes leurs chansons connues y passent, ouvrant sur Moi d'abord, passant par La mafia qui s'ennuie et finissant notamment sur On s'la pète grave. Un concert agréable, plutôt fun et très visuel.

Aussitôt fini, aussitôt repartis. Deportivo a déjà commencé son concert quand nous arrivons, mais on ne peut pas faire plus vite que la musique. Les connaissant mal, je découvre véritablement ce groupe au Furia. Son rock est énergique, très électrique, avec quelques riffs punk et reggae plutôt originaux. Ce n'est pas mauvais, loin de là. On a même le droit à un duo avec une trompette car " c'est l'été, on sort les trompettes ", dixit le chanteur. C'est bien vrai, mais attention à ne pas abuser des bonnes choses. Le concert passe assez vite, on ne s'ennuie pas.

Il est déjà temps de rejoindre la scène principale pour le premier concert événement de la journée : celui de Sinclair. On sent bien l'expérience du monsieur face au live : à l'aise, communicatif, heureux d'être là, sans jamais en faire de trop. Le show est entraînant et dansant. Tout se passe bien donc, jusqu'à…la coupure de son générale, et à deux reprises ! Cela contraint dans un premier temps le groupe à stopper son show, déjà sur la fin, puis le son revient. C'est reparti, puis ça coupe à nouveau. Bref, on se quitte sur un Ensemble en deux temps. Mais le bonhomme, comme il nous le dit, a su prendre du recul face aux aléas du live : il s'en fout, on s'en fout, le groupe continue de jouer et le public continue de chanter malgré les coupures de son. Comme si rien ne s'était passé.

Après ce bon moment, il est temps de rejoindre Bumcello pour applaudir une prestation originale. C'est très particulier, mais aussi très impressionnant. Le public est assez nombreux, alors qu'Anti-Flag joue en même temps. Mais le travail de Bumcello parle pour eux : Ben Harper, M mais aussi Thomas Fersen ont fait appel à leurs services. Rien que ça. Leur production sonore est relativement osée, parfois déstabilisante, mais toujours de qualité. L'improvisation tient une place importante dans le show, ça se sent, et c'est tant mieux, car le spectateur ne peut que mieux participer à la fête.

Vers 20h30, c'est au tour des Ogres de Barback de faire leur apparition sur la scène principale. Eh oui, invité spécial oblige ! Devant une foule considérable, et pendant une grosse heure de concert (1h15 environ), ils nous offrent une musique cuivrée et joviale, qui plait aussi bien aux adultes qu'aux enfants, eux aussi présents en nombre, et qui ont même le droit à une chanson rien que pour eux. En duo avec leurs amis de l'Orchestre du Belgistan, ils nous offrent un bœuf prenant qui ravit les nombreux fans qui ont pris d'assaut la fosse.

Après ce moment de détente en compagnie des Ogres, le public se déplace en nombre vers la scène 2 où doit déjà avoir commencé le concert de Pennywise. Les amateurs de skate-punk ne sont pas déçus, et pour cause : Pennywise est quand même le groupe fondateur, avec No FX, de cette branche du punk rock. Le show est super : sans mise en scène particulière, le groupe arrive seul à assurer le spectacle, ses membres bougent beaucoup, communiquent bien (il faut dire, crier " fuck Bush " ça rassemble les foules). Enfin, ils usent beaucoup du " fuck " et de ses variantes mais bon, voilà, c'est Pennywise. Les avoir au Furia, à Cergy, c'est quand même un exploit. Un concert décapant !

22h40 : c'est l'heure du concert de Kyo. Il y a beaucoup de monde assis sur les pentes, en retrait, et bizarrement la fosse n'est pas remplie. A peine arrivent-ils sur scène que les sifflets apparaissent. De nombreux jeunes, au milieu de la fosse, sifflent, huent, et font des doigts d'honneur au groupe pendant tout le concert ! Mieux : nombreuses sont les bouteilles d'eau qui sont lancées sur scène, à tel point que le chanteur s'arrête pour calmer les esprits. Rien n'y fait. Décidément, une bande de jeunes cons intolérants a décidé de pourrir le concert. Quelle tristesse ! Ces jeunes qui prétendent venir dans un festival au nom de la tolérance montrent leur vrai visage, ils sont irrespectueux et puérils. Bref, des cons. Quelque soit le groupe, on respecte ce qu'ils font. Si on n'aime pas, on s'en va. Mais on respecte et le groupe et ses fans. En plus, le concert de Kyo est honnête et sympathique. Malgré un son parfois un peu gueulard et les quelques personnes citées plus haut, Kyo assure un show très correct.

Après un petit détour par le village artistes afin de discuter avec les Kyo, les féliciter et leur apporter mon soutien, je repars pour la scène 2 où Millencolin a déjà commencé. Encore choqués par ce public, nous ne sommes pas dans les meilleures dispositions pour écouter et voir ce très bon groupe, et donc l'apprécier à sa juste valeur. Et pourtant, c'est eux qui ont raison de nous : les titres s'enchaînent (leur punk est toujours aussi bon !) et la bonne humeur revient, la tête recommence à bouger de l'avant vers l'arrière, le pied droit tape en rythme sur le sol. Rien à dire, il nous fallait voir Millencolin pour nous remettre sur pied, malgré l'heure tardive.

Il est près d'1h00 du matin, et le dernier concert de cette longue journée est sur le point de commencer. Luke va se produire d'une minute à l'autre sur la grande scène. On vient à peine d'arriver que les premières notes de Soledad retentissent, ainsi que les cris du public. La Sentinelle elle aussi aura la part belle, à la moitié du concert environ, ainsi que le très bon Hasta siempre. Le public, venu en nombre, aura même droit à une reprise assez originale de la Mano Negra. En revanche, pas de rappel à l'horizon. Pourquoi ? Les rumeurs vont bon train : caprice de star, malaise, la loi ou une décision de l'organisation ? Le mystère reste entier.

Suite.

 


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