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Photos Xavier

Programme :

Les Blérots de Ravel.
Flogging Molly.
Chumbawamba acoustic.
The International Noise Conspiracy.
Didier Super.
Louise Attaque.
Les Wailers.
Babylon Circus.
La Rumeur.
The Film.
Les Wriggles.
Deportivo.
Sinclair.
Bumcello.
Les Ogres de Barback.
Pennywise.
Kyo.
Luke.
The Servant.
No One Is Innocent.
Zea.
Lofofora.
Kasabian.
Therapy ?.
Sinsémilia.
Nomeansno.
Aqme.
Mano Solo.

Les photos.

 

 

 



Furia Sound Festival, 24 au 26/06/2005, Cergy Pontoise.

Dimanche 26 juin.

A cause de la navette qui nous a déposée à l'entrée des étangs de Cergy (soit environ à 1 km de l'entrée du festival !), on n'arrive pas à temps pour Mon côté punk et je suis désolé de ne pas pouvoir allez applaudir ce concert qui promettait beaucoup.

Quoi ? Déjà 16 heures ? Il est temps de foncer vers la grande scène pour aller voir The Servant. Le soleil est désormais de la partie, la bonne humeur revient tout naturellement. A peine sont-ils entrés que la foule leur réserve un triomphe. Le leadeur n'hésite pas durant tout le show à parler en français, faisant même quelques blagues et quelques jeux de mots. Cependant, hormis Jack the Ripper, il faudra attendre la toute fin pour entendre les deux tubes du groupe : Liquify et le désormais classique Orchestra. Un concert de qualité, agréable et très reposant. Un bon moment en somme, tout simplement !

A peine la prestation de The Servant terminée, il nous faut courir à l'autre bout du site pour aller écouter No One Is Innocent, qui continue son come-back ! Les boules quiess sont de rigueur, et malheur à ceux qui, comme nous, n'en n'ont pas ! Nos tympans ont " pris cher ", comme disent les d'jeuns. Mais ça fait plaisir de revoir No One Is Innocent, ça vaut bien un peu de souffrance de notre part. Le concert, fort logiquement, mêle les titres du " bon vieux temps " avec les nouveaux titres, plus nombreux évidemment. Leur prestation est excessivement intense, très soutenue et parfois très violente, comme sur Us Festival. On retrouve aussi des titres comme Où veux-tu que je t'aime, le reprise de Personal Jesus des Dépêche mode (remise au goût du jour par Marilyn Manson) ou encore l'obligatoire Revolution.com. Un bon concert qui sent la sueur tant la chaleur est toujours aussi accablante.

Non loin de la scène 2, sur la toute petite scène, se produit un groupe bien étrange, venu des Pays-Bas, qui attire mon attention, à tel point que je zappe complètement Amadou et Mariam (ce n'est pas grave, on les reverra aux Solidays !). Ce groupe si particulier, donc, se nomme Zea : deux types sur scène, complètement jetés. Le chanteur/guitariste a les yeux fermés (ou presque) pendant tout le show. Il faut dire, il a pas l'air trop à l'aise. Attention, l'abus d'alcool est dangereux pour la santé. Mais pas pour la prestation scénique, car ça donne à ce concert une aura assez insoupçonnable. Zea joue un électro-punk déstabilisant, qui laisse plutôt songeur. Mais dans le bon sens du terme : une telle musique ne laisse pas insensible, et ça vaut le coup de rester. A suivre de près.

18h30, il est l'heure de retourner à la scène 2, pour y voir un groupe qu'on a toujours plaisir à retrouver Lofofora. Un grand tissu gris flanqué du mot " Lofo " en lettres gothiques noires habille le fond de scène. Nouvel album oblige, la prestation est inscrite sous le signe des nouveaux titres. On ne leur en veut pas, surtout que certains titres sont très efficaces. C'est clair qu'un groupe comme Lofo ne manque pas d'efficacité. Les anciennes compos ont aussi à leur place : Justice pour tous, Le fond et la forme ou encore Autopilote. Un moment d'intensité extrême (non, sérieux ? c'est évident !) comme seul Lofo sait les concocter. On en prend plein la tête, et on en redemande. Le plaisir naît dans la souffrance, et avec Lofo, sur ce plan, c'est Noël tous les jours. En guise de message d'adieu, Reuno délivre un conseil de vieux sage : aller voir Nomeansno ce soir sur la petite scène. Promis, on ira.

Pfff, c'est vraiment la course. Les jambes font terriblement mal, la chaleur nous nargue encore, le dos souffre le martyr, mais il faut y aller. Il faut tout remonter. Se rendre sur la grande scène pour aller écouter les anglais de Kasabian. Leur musique, c'est à la fois du déjà-vu et du jamais vu. Tout a déjà été fait, et pourtant tout est nouveau. Tout a été digéré, et ce tout ressort sous une forme hybride, vivant une nouvelle vie. Du rock, de l'électro, de la new wave, de la pop, le tout arrangé avec une ambiance assez psycho. Voilà ce qui peut résumer le style de ce groupe. Le concert est alors assez étonnant, surtout quand on ne connaît pas ce groupe. On se dit : " j'ai déjà entendu ça quelque part " et pourtant on ne l'a jamais entendu. Kasabian laisse un goût étrange en bouche, assez inattendu. Tant mieux, mais encore faut-il accrocher.

Après une pause repas prise tranquillement à l'ombre de la scène 2, sur une petite butte bien tranquille, je sors le programme de ma poche pour regarder la suite du programme Illumination ! Enfin eux ! Therapy ? A peine ai-je le temps de lever les yeux que je trouve juste devant moi le chanteur/guitariste du groupe, qui se rend…aux toilettes. Assez insolite comme rencontre, enfin c'est pas la première du genre (j'ai déjà rencontré le batteur de Kyo aux toilettes le samedi, à croire que je suis un spécialiste de ce genre de rencontres). Bon, rentrons dans le vif du sujet. Bien que le groupe soit le seul à passer à 20h10, il n'y a pas beaucoup de monde dans l'assistance. Je veux bien croire que ce soit la pause " bouffe " pour tout le monde mais quand même, ce n'est pas tous les jours qu'on peut voir Therapy ?. Le groupe ne tient pas compte du petit nombre de spectateurs, et livre un show de très bonne qualité. Bonne humeur, bonne forme. L'expérience parle, c'est très clair. Tous les classiques sont au rendez-vous, inutile de tous les citer, avec en plus une reprise de Joy Division survitaminée. Les absents ont toujours tort. Bien fait pour eux.

Qui possède le don d'ubiquité, ou plutôt, qui est capable de faire des allers/retours comme un malade ? Oui, encore votre serviteur, qui n'a pourtant plus de jambes. Je passe d'abord par Sinsémilia, sur la grande scène, qui a conquis une foule phénoménale. C'est le concert " cool " du festival par excellence. Remarquez, il faut bien le dire, ça bouge quand même super bien. Et puis les titres n'ont pas pris une ride, à l'image des classiques qui ont ouverts (Bienvenue en Chiraquie) et refermés le show (Douanier 007). En fait, tout le répertoire de Sinsémilia connaît une nouvelle jeunesse à chaque concert. Pour le plus grand plaisir des fans, qui ont été conquis par la qualité de la setlist, puisant dans tous les albums, et même dans Première récolte, pour remercier les fans de la première heure.

Et puis, comme je vous le disais, en même temps, il y avait le show des Nomeansno sur la petite scène. Je m'étais juré d'y passer, et j'y reste même un bon moment. Ne connaissant rien de ce groupe, je peux simplement vous dire qu'ils font du " vrai " bon rock'n roll, qu'ils ont (sacrément) de la " bouteille " et qu'ils ne sont pas du genre à se laisser impressionner ni par la foule ni par le manque de monde, des grands pros. Ils sont là et ils bossent bien. Ce qui a l'air de réjouir les quelques dizaines de spectacteurs qui se sont réunis là, en marge du concert de Sinsémilia.

22h10 : à peine les Sinsémilia ont-ils terminé leur concert que Aqme commence le sien sur la scène…2 ! C'est reparti !. Le concert est correct, mais ils ne sont pas au meilleur de leur forme, à l'image de Koma, dont la voix est toujours un peu hésitante et vite fatiguée. Mais ça va venir avec l'expérience, ce n'est qu'une question de persévérence. Le groupe joue tous les titres, ou presque, que le public attend, dont les excellents S'il n'existe pas et Le rouge et le noir. Aqme offre aussi deux inédits extraits du prochain album qui, selon Koma, devrait sortir le 10 octobre, ainsi qu'un magnifique et au combien rare Joyeux anniversaire Denise (la maman de Charlotte, bassiste du groupe). Bonne ambiance, malgré un son brouillon.

Il est 23 heures. Dans une heure, la 9ème édition du Furia Festival va s'achever. Déjà ! Le temps passe vite. Pour se dire au revoir, quoi de mieux qu'un concert métissé, qui réalise la synthèse entre tout ce que l'on a pu entendre ? C'est le rôle que l'on confie au brillant Mano Solo. Malgré la fatigue, le public répond présent en masse et la fosse bouge (après 3 jours de festival, elle a du mérite !). Mano, visiblement heureux d'être là, malgré une dent en moins (" vous risquez de ne pas comprendre tout ce que je dis " nous dit-il) qui s'est cassée juste avant d'entrer sur scène, livre un concert épique, avec de l'envie. Mission accomplie : il a calmé tout le monde, nous a offert un moment de détente tout en nous maintenant éveillés. Balaise !

Puis la rumeur court qu'un groupe surprise est prévu après Mano solo. Balivernes, il n'y a rien eu. De toute façon, il était temps d'aller dormir. La fatigue a fini par gagner. Mais quelle énergie et quelle résistance ! Festivaliers, à la prochaine !

Xavier.

Les Photos

 


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