Dour
Festival 2003, du 10/07 au 13/07.
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Vendredi 11 juillet.
Les Skatalites ont à peine terminé
que nous nous retrouvons sur la Last Arena pour LE concert de
la soirée : Biohazard. Alors là, mes amis,
on en a pris plein la tête ! Un groupe en forme, de bons
éclairages, une set-list accrocheuse et...énervée,
un pogo monstre, voilà le genre de soirées que l'on
ne vit pas tous les jours. Se servant de leurs instruments comme
de véritables armes, Biohazard nous mitraille à
distance avec un show ultra-hardcore, qui ne laisse aucune place
au répit ni à la mélodie. Ils veulent se
faire entendre : ça tombe bien, on est là pour les
écouter ! Pris dans la fureur de la foule en transe, je
suis quelque peu hésitant concernant les titres joués,
mais je crois me rappeller néanmoins la présence
d'anciens titres comme Uncivilization et Get Away, ainsi que plusieurs
titres du dernier album de Biohazard, Kill or be killed, tels
que Never forgive never forget et Kill or be killed. Un bon concert,
bien dur et bien méchant, qui nous a tous décalqués
(tous ceux du pogo en tout cas).
On finit la soirée paisiblement avec Nada
Surf, que l'on n'avait pas pu voir aux Solidays (je vous avais
promis des photos !), et qu'on avait envie de voir, ne serait-ce
qu'une fois. Fatigués par Biohazard, on décide de
se poser tranquillement dans l'herbe, histoire de mieux apprécier
le concert (on n'est pas les seuls à opter pour cette solution
de facilité). N'étant pas de grands amateurs de
Nada Surf, on se laisse porter par le mouvement, plutôt
agréable d'ailleurs. On apprécie notamment le petit
speach sympathique du chanteur sur Biohazard " Est-ce qu'ils
sont venus avec des poubelles géantes dont ils vidaient
le contenu sur la foule cette année ? ". Le groupe
est proche de son public, reconnaissant envers la foule, ce qui
est appréciable, surtout à cette heure de la soirée,
où tous les esprits sont fatigués. Au niveau du
set, il fut assez basique : la présence de leurs tubes,
dont Popular, ainsi que la reprise de L'aventurier d'Indochine,
qui les a, il faut le dire, bien aidé à ressortir
de l'ombre dans laquelle ils commençaient à vraiment
s'enliser. Ils reviennent, ça fait plaisir au public, et
c'est le principal.
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