Les Eurokéennes
de Belfort du 04 au 06 juillet 2003.
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Vendredi 4 juillet.
Ellen Allien - La Loggia - 2H30
Il a fallu attendre tard dans la nuit pour assister au concert
d'une " nouvelle " célébrité venant
tout droit de Berlin. Ellen Allien, DJ pourtant reconnue depuis
longtemps dans le milieu " clubbing " international.
Après plus de dix ans derrière les platines, ainsi
que la création de son propre label BPitch Control, elle
lance son premier album éléctro / pop début
2003.
La belle allemande est venue présenter un set où
elle mélange ses disques du moment avec ses propres compositions.
15 minutes avant le début, le public est calme et assis
devant la scène éclairée mais encore vide.
Ellen entre enfin sur scène, apparemment très tendue,
elle fait un signe pour que le public l'encourage. Plusieurs minutes
s'écoulent et aucun son ne sort des enceintes : défaillance
des platines, problème de retour son. Les gens s'impatientent
Après
quelques sifflements, le son déboule enfin, la fête
peut commencer : tout le monde s'agite avec énergie sur
des morceaux techno / house impeccables. Ellen fera un court clin
d'il à Radiohead (passé le soir même
sur la grande scène) avec un Idiotheque émouvant.
Les morceaux issus de son album Berlinette s'infiltrent à
merveille dans son set et lui apportent finesse et sensualité.
Il ne faut pas se méprendre, même si son disque est
plutôt destiné au salon, Ellen est là pour
nous faire bondir sur le dancefloor et c'est très réussi.
" Push, Push / kick your ass " !
Nicolas.
Samedi 5 juillet.
Tokyo Ska Paradise Orchestra - Grande scène
- 19H00
Après une première soirée chargée
et un réveil plus ou moins réussi, on se doit de
reprendre le festival de plein fouet. Avec un nom pareil, Tokyo
Ska Paradise Orchestra nous a follement aguiché. Nul doute,
on est dans le vrai. Du ska nippon en pleine figure, ça
déménage !
On ne sait même plus combien ils sont sur scène tellement
ils s'agitent dans tous les sens ; des cuivres, une guitare criarde,
une batterie foldingue, un chanteur frimeur et j'en passe, tout
le monde looké à la Men in Black, les morceaux se
suivent et ne se ressemblent pas tellement les genres s'entremêlent.
Voilà ce qu'on souhaitait le plus pour se remettre en selle
!
Nicolas.
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