Les Eurokéennes
de Belfort du 04 au 06 juillet 2003.
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Dimanche 6 juillet.
Asian Dub Foundation - Grande scène
- 21H45
Pas besoin d'être fan pour apprécier
Asian Dub en concert. Il est si facile de succomber aux rythmes
incroyables de leur musique et aux lignes de basse destructrices
de leurs chansons. Dès leur apparition sur scène,
on sait que l'on a affaire à un métissage prometteur.
Originaires d'Angleterre, d'Inde et du Pakistan, les membres d'ADF
en ont dans le ventre : chanteurs, guitariste, batteur et un bassiste,
un " géant " vêtu à l'indienne aux
percussions, et enfin un dernier aux " machines ". Tous
les sons peuvent alors se dévoiler. Ils jouent les titres
ragga et fiévreux de Community Music, sorti en 2000 avec
un hommage touchant à Nustrat Fateh Ali Khan, chanteur
mythique adulé au Pakistan, et les morceaux accrocheurs
d' Enemy of the Enemy, dernier album en date. Durant sa conférence
de presse, Asian Dub Foundation brandira une photo où se
mélangent deux visages : celui de G.W Bush et celui de
Oussama Ben Laden. Photo qui illustre parfaitement le titre de
leur dernier album et qui reflète tout un symbole de résistance.
On ne peut que souhaiter à ADF de poursuivre son chemin
dans ce sens.
Nicolas.
Underworld - Chapiteau - 22H45
La fin du festival est proche mais ne nous a pas encore dévoilé
tous ses trésors. C'est certainement le qualificatif le
plus juste à utiliser pour le concert du groupe le plus
mythique de la scène techno anglaise. Difficile de limiter
les superlatifs puisqu' Underworld a pondu les hymnes électroniques
les plus explosifs. Leur renommée fut à son comble
alors que le film culte Trainspotting fit un malheur en 1996 dans
les salles poussant le tube de la BOF Born slippy en tête
des charts européens. Deux albums sortirent plus tard en
97 et 99 et malgré le départ d'un membre, Underworld
sortit encore un disque en 2002, dernier opus à l'épreuve
de la scène actuellement.
Chaque concert d'Underworld est une découverte et le duo
de ce soir promet un concert énorme. Rick Smith et Karl
Hyde, duo rescapé du groupe, sont apparemment très
heureux d'être là ; l'un agitant dans tous les sens
ses bras sur la console, hochant de la tête aux rythmes
effrénés de ses beats ; l'autre dansant et tourbillonnant
sur toute la scène avec son micro pour partager le maximum
d'émotions avec le public. Ils nous offrent un festival
de techno songs terriblement festives : Pearls girl, Shudder,
Push upstairs et le phénoménal Born slippy . L'ambiance
est alors à son apogée. Impossible de rester bras
croisés avec un léger battement de pieds, non, il
faut lever les bras, sauter dans tous les sens, hurler sa joie
! On l'a fait, et on n'était vraiment pas les seuls !!!!
Nicolas.
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